« Le Miracle de la Pleine Conscience »
Manuel Pratique de méditation par Thich Nhat Hanh
J’ai beaucoup entendu parlé de ce personnage… Mais excepté le fait qu’il a fondé le centre bouddhiste du Village des Pruniers dans le sud de la France, je ne savais finalement pas grand chose de cet homme.
J’ai découvert un fervent défenseur de la paix, un sage humaniste, un maitre à penser mais avant tout un poète amoureux de la vie. Ce livre publié pour la première fois il y 42 ans et traduit dans plus de quinze langues est un manuel pratique avec des exercices pour le quotidien. On y découvre la vie de Tich Nhat Hanh, il aborde des sujets très concrets tel que la respiration, l’attention et la discipline. Le bouddhisme vietnamien est épuré et réaliste, ces enseignements vous paraitront certes exigeants de prime abord mais ils valent la peine que l’on s’y attarde car ils sont précieux. Précieux pour comprendre la réalité et les deux faces de cette même pièce que sont la vie et la mort. Ce sont des trésors pour comprendre les concepts que sont l’interdépendance, l’impermanence, et l’ego . Tich Nhat Hanh nous explique que la pleine conscience de l’être se pratique dans des choses toutes simples comme respirer, se laver, faire la vaisselle, ou encore manger un fruit. Cela n’est pas compliqué mais simple ne veux pas dire facile… La pleine conscience est une pratique, pour laquelle il n’est pas nécessaire de « trouver le temps » car cela ne s’ajoute où ne se substitue à rien, dans chaque action le pratiquant « est » tout simplement. Chaque moment est une occasion qui nous est donnée. Saurons nous la saisir ?
Véritable invitation à apprécier ces instants dans lesquels s’exprime le miracle de la vie, ce livre m’a beaucoup inspirée et continue de me guider. Je pense d’ailleurs le garder à porter de main, en cas de besoin. Si vous vous sentez happé par le quotidien il vous aidera à prendre du recul et vous vous direz, peut être, en repensant à vos tracas, que finalement ce n’est pas si grave.
Pour conclure, il me vient à l’esprit une citation de Sri Aurobindo qui résonne comme un mantra : « la conscience d’être et la joie d’être sont nos premiers parents, elles sont aussi nos ultimes transcendances ».
Manon Soupault