Véritable outil de santé, cette pratique ancestrale est pourtant controversé et ce, à juste titre, car il n’est pas fait pour tout le monde.

Pour démarrer un jeûne, il faut être encadré. Mal appliqué, il peut s’avérer dangereux pour la personne qui le pratique.
Voyons dans cet article comment jeuner de la meilleure manière.

IL EXISTE DEUX TYPES DE JEÛNE

– Le jeûne hydrique qui consiste à ne consommer que de l’eau. Il peut être pratiqué 5 jours à plusieurs semaines selon la vitalité et l’état d’esprit de la personne.
– Le jeûne sec qui n’inclut ni nourriture ni eau, ne peut être pratiqué que sur trois jours maximum, qui n’est pas conseillé de premier abord, sans encadrement.

C’est une pratique qui va forcer le corps à se nettoyer de ses toxines : c’est le principe d’autolyse ou d’auto-digestion.

Comment ça se passe dans le corps et l’esprit ?

Quelques jours après le début du jeûne, l’organisme, privé de nourriture, donc de glucose (son principal carburant), va produire des corps cétoniques pour continuer à produire de l’énergie.
Ces réactions chimiques vont créer de l’acidité et des symptômes plutôt désagréables peuvent survenir : douleurs, courbatures, troubles du sommeil, instabilité de l’humeur, fatigue. Et pour cause, nos émonctoires (organes filtres) ont beaucoup plus de travail que d’ordinaire !

Cette période compliquée est souvent le moment où l’on a envie d’abandonner, et pourtant il faut s’accrocher (sauf si les symptômes sont très problématiques)

L’effet d’après dans l’organisme

Une fois passée, l’organisme va commencer à se nettoyer plus efficacement et en douceur ! Toute l’énergie normalement dédiée à la digestion, est utilisée pour réparer les tissus et éliminer tout ce dont le corps n’a pas besoin. Parmi eux, nous retrouvons les kystes, fibromes, graisses dans un premier temps… puis les cellules endommagées !

Par exemple, une cellule cancéreuse – contrairement à une cellule saine – ne peut survivre au jeûne. C’est pourquoi cette technique est de plus en plus utilisée dans le cadre d’un accompagnement de certaines pathologies graves. Notons cependant que cette méthode n’est pas fait pour tout le monde !

Le jeûne implique une vraie pause

Les premiers jours peuvent s’avérer difficiles pour toute personne fatiguée, déprimée ou stressée. Il n’est donc pas recommandé de le pratiquer dans un quotidien urbain et un rythme effréné.

Attention, les femmes enceintes, les enfants, les personnes diabétiques, très médiquées, ayant des problèmes cardiaques et des insuffisances rénales ne doivent pas pratiquer le jeune.
Il convient d’observer un période de descente alimentaire (égale à la moitié du temps de jeûne) et une période de reprise alimentaire (égale au temps de jeûne).

Dans l’ordre il va s’agir de :

˗ Supprimer les protéines animales
˗ Supprimer les protéines végétales (céréales, légumineuses, oléagineux)
˗ Monodiète de soupe de légumes (on conserve les fibres)
˗ Bouillon de légumes
˗ Jeûne

La reprise alimentaire s’effectue de la même manière.

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